SODA DISCUS

Les observations de Gérard sur l’élevage du Discus.

 

 

On a déjà  beaucoup dit sur notre poisson mythique et c’est donc sans prétention que j’écris ces quelques lignes sur notre site pour faire partager ma modeste connaissance sur le sujet.

 

J’ai commencé à élever mes premiers discus il y a une vingtaine d’années et je dois dire que sans aucune idée précise  en dehors du fait qu’il fallait un mélange d’eau osmosée et d’eau du robinet dans la proportion de 2/3 1/3, j’eu la chance de réussir tout de suite mes premières repro…il s’agissait d’un couple de turquoise rouge.

 

Pendant quelques années, j’ai donc eu  des naissances sans aucun problème et dans différentes variétés.

 

 Et puis sans savoir pourquoi depuis cinq ans plus rien. Aucune ponte, alors que je pratiquais toujours de la même façon, je dirai même avec une technique plus affûtée : surveillance de la conductivité, du pH, sels Preis, modification de la température etc..

 

J’ai oublié de signaler et, je pense que cela a de l’importance : j’habite en Beauce, près de Chartres,  dans une zone agricole où pesticides et nitrates sont les composants dominants de l’eau de conduite. (Pas très loin de chez moi une commune a eu jusqu’à 100mg/l de nitrates, triste record à mettre à l’actif du monde paysan !! une façon sans doute d’utiliser les subventions, donc nos impôts..À méditer)

 

J’ai donc décidé depuis cet automne et après en avoir discuté lors d’une réunion SODA de passer à l’eau de pluie.

 

Je dois vous en dire toute  ma satisfaction depuis cette modification : pontes régulières avec éclosion et élevage des jeunes sans problèmes particulier. Autre avantage, ma facture d’eau…

 

Une seule ombre au tableau : mon plus beau sujet, un mâle  White spotted, de toute beauté (c’est mon avis !!) qui ne féconde pas depuis déjà plusieurs pontes et malgré un changement de partenaire. Alors j’attends vos suggestions : j’ai déjà baissé la température, la conductivité. Il n’a toujours pas l’air décidé et pourtant c’est de son âge (deux ans au moins). J’en suis à me demander si, comme cela existe chez les humains, je n’ai pas récupéré là un homosexuel !!

 

En tout cas, ma réussite actuelle, j’en suis convaincu, vient de nos réunions SODA, j’espère que d’autres que moi pourrons résoudre leurs problèmes actuels ou futurs grâce à la mise en commun de nos connaissances et nos réunions très amicales.